A la suite d’une importante carie, de la perte accidentelle d’une dent, d’un déchaussement dentaire…, votre chirurgien-dentiste peut vous proposer la pose d’un implant. Il s’agit d’une racine artificielle, laquelle servira de support à une prothèse dont le but est de restaurer la partie visible de la dent. Cette solution offre de nombreux avantages. L’implant offre en effet un arrimage solide à la prothèse, résiste dans la durée et assure un résultat esthétique des plus probants. Il existe différents types d’implants. Nous vous proposons de faire le point.
Implant Dentaire par le Dr Ari Elhyani
En matière d’implantologie dentaire, on distingue principalement deux types de racines artificielles :
Le choix de l’une et l’autre de ces solutions est généralement dicté par le volume osseux dont dispose le patient. Quand celui-ci est suffisant, l’implant endostéal est recommandé. Il est logé à l’intérieur de l’os de la mâchoire, à la manière d’une racine dentaire naturelle. Il est associé à un pilier, lequel sert à connecter l’implant à la couronne, au bridge ou à une prothèse amovible.
L’implant subpériostal quant à lui est enfoui dans la muqueuse, entre l’os et la gencive. Une armature métallique est posée sur la mâchoire dont il épouse la forme. Elle est munie de piliers, lesquels émergent de la gencive. Sur ces piliers seront installées les prothèses restauratrices. Ce système implantaire est relativement rare. Il s’impose parfois aux patients dont la mâchoire manque d’épaisseur.
L’implant endostéal est l’implant dentaire le plus courant. Il contribue au remplacement d’une ou plusieurs dents manquantes. Pour que le chirurgien-dentiste puisse le poser, le volume osseux de la mâchoire doit être suffisant. Gencives et dentition doivent par ailleurs être saines. En cas de déficit osseux, il est possible de recourir à une greffe ou à une technique d’augmentation du volume osseux. Dans tous les cas, avant de poser l’implant, le spécialiste réalise un bilan. Il détermine précisément le positionnement de la racine artificielle et évalue son environnement afin de définir le niveau de faisabilité de l’intervention.
La pose d’un implant endo-osseux se déroule généralement en deux étapes :
Les implants juxta-osseux quant à eux autorisent une mise en charge immédiate. Toutefois, ils sont de moins en moins utilisés, car ils présentent de nombreux inconvénients, notamment parce qu’ils ne sont pas ostéo-intégrés.
L’implant dentaire n’est pas pris en charge par l’Assurance Maladie, car il est considéré comme un acte de « confort ». Hors nomenclature, son prix est fixé librement par les praticiens. Il est essentiellement fonction de la qualité des matériaux et de la complexité de l’intervention. La plupart des mutuelles prennent en charge cette prothèse et sa pose, en partie ou en totalité.
Dans tous les cas, après diagnostic, le chirurgien-dentiste vous propose un devis. Des facilités de paiement peuvent par ailleurs vous aider à financer l’intervention. A savoir que la pose d’un implant est un investissement durable. Si vous adoptez une bonne hygiène bucco-dentaire et que vous rendez visite régulièrement à votre dentiste, votre implant vous accompagnera pendant de très longues années, voire toute la vie. Qui plus est, l’implant endo-osseux contribue à préserver la santé de vos dents naturelles.